Intervenants :
Nathalie HELLIO, ACCENTURE
Yann RUET, SOCIETE GENERALE
Laurence AVRAM-DIDAY, avocate, ERNST & YOUNG
Gérard JAUREGUI , ALCATEL-LUCENT
Chaque participant a décrit brièvement l’organisation de la Fonction Mobilité Internationale dans son entreprise. Voici les principales tendances constatées dans ces grandes entreprises (le discours aurait été très différent pour des PME) :
- Une décentralisation progressive à mesure que la mobilité se développe.
- Différents niveaux de décision et différents niveaux d’administration lorsqu’on passe du niveau local au niveau central.
- Une organisation qui vise des objectifs multiples : efficacité des processus, meilleure coordination, réactivité, réduction des coûts.
- Réduction des coûts qui ne doit pas être le seul critère de choix, en particulier en cas de sous- traitance (importance des relations entre interlocuteurs internes et externes).
Les participants ont souligné deux autres éléments intéressants.
- D’une part la fonction évolue en raison du développement de nouveaux types de mobilité : les missions courtes nécessitent une automatisation des processus répétitifs pour plus d’efficacité et de réactivité.
- D’autre part, le dialogue avec les opérationnels est indispensable mais pas toujours facile, les contraintes des uns n’étant pas toujours comprises par les autres.
- D’autre part, le dialogue avec les opérationnels est indispensable mais pas toujours facile, les contraintes des uns n’étant pas toujours comprises par les autres.
Enfin à la question : « quelle est la contribution de la Fonction Mobilité Internationale à la performance du groupe ? » …tous ont répondu que l’apport principal était l’économie financière réalisée grâce à une meilleure organisation et à une rationalisation des processus.
Elément important certes. Mais au-delà, la contribution à la réussite des objectifs stratégiques du groupe à l’international me semble capitale. La fonction Mobilité n’est pas une entité isolée. Elle participe à un projet global. Evidemment, comme toutes les fonctions support, il est relativement facile d’en mesurer les coûts, et beaucoup plus difficile d’en mesurer les « résultats » (contrairement aux fonctions dites productives). Les notions de « performance RH » sont aujourd’hui au cœur des réflexions sur les indicateurs sociaux. Dans la mesure où le développement international apparaît comme une des priorités des entreprises, il me semble important de mesurer la contribution de la fonction à la réussite du projet stratégique global.
MH Millie
MH Millie
Derniers commentaires
→ plus de commentaires