Ce site est né en 2006 d'une rencontre, d'un voyage, d'une aventure partagée en territoire étranger...d'où son nom "Heureux Qui Comme Ulysse".
Par la suite, il a voyagé lui aussi, et nous a accompagné dans nos parcours professionnels. Initialement, nos articles se concentraient sur le thème de l'expatriation et de la mobilité internationale. Ils nous ont amené nos premiers clients et partenaires dans ce domaine et ont contribué à la création de la société NANKITA en 2008.
Aujourd'hui, les thèmes couvrent un périmètre plus large, abordant le champ des ressources humaines et du pilotage social, toujours en conservant une dimension internationale.
Les auteures créatrices du blog : Françoise Menou et Marie-Hélène Millie.
Françoise est aujourd'hui accaparée par d'autres fonctions professionnelles, mais ce site lui est redevable de beaucoup, sur le fond et sur la forme. Marie-Hélène est toujours là...pas assez présente à son goût. Mais ce site est un pour elle un lieu d'expression libre, complémentaire de l'activité de sa société NANKITA.
Et un nouveau venu depuis 2013 : Frédéric Martin.
Voici le texte d'origine du site, écrit en 2006 (légèrement modifié depuis) :
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage ,
A réussi son expatriation et son retour
S’expatrier est toujours une aventure. Tel Ulysse, le candidat au départ doit affronter un parcours semé d’embûches, et ceci quelque soit la destination : tracasseries administratives, adaptation professionnelle, adaptation familiale, carrière du conjoint, choc culturel et difficultés linguistiques potentielles dans un grand nombre de pays ... Le retour est tout aussi incertain et génère de nombreuses interrogations : comment sera accueilli Ulysse ?
Pour autant, l’expatriation n’est pas une sanction. Elle peut constituer une expérience unique, apportant une ouverture sur un autre monde, une autre culture, une autre manière de communiquer et de travailler.
La clé d’une expatriation réussie passe par une bonne préparation , tant au niveau des personnes expatriées qu’au niveau des entreprises, les deux approches étant indissociables.
En effet, décider d’expatrier un salarié représente un coût important pour l’entreprise. C’est aussi la décision d’entreprise qui génère le plus de bouleversements dans la vie des personnes : à chaque départ, une famille entière voit son univers bousculé et son adaptation représente un nouveau défi. Les enjeux sont importants, tant au niveau des coûts humains que des coûts financiers.
L’information à destination des entreprises ou des particuliers est très riche, mais souvent dispersée, éclatée entre de multiples organismes et prestataires. Or chaque cas d’expatriation est unique (sur les plans professionnels et personnels) et trouver « la bonne solution » peut s’avérer difficile.
Notre objectif est donc de balayer la problématique liée à l’expatriation , tant du point de vue des personnes (qu’elles partent en tant que salariées ou non) , que de celui des entreprises.
Le champ est très vaste et nous restons humbles par rapport à cette ambition : nous ne sommes pas des spécialistes de chacun des domaines que nous aborderons, mais nous tenterons d’attirer l’attention sur les questions qui nous semblent importantes en les reliant aux sources d’information et en les éclairant de notre double regard : vécu personnel d’expatriation, et approche professionnelle dans nos champs de compétence respectifs.
Qui sommes-nous?
Françoise Menou et Marie-Hélène Millie Timbal.
Nous avons choisi de nous présenter mutuellement à travers un jeu de questions réponses.
MHM : Françoise, quel est ton parcours professionnel ?
FM : Sur le plan académique, j’ai une formation juridique (D.E.A. en Droit des Affaires- Université de Paris II Assas; diplôme d’avocat- CFP de Paris), que j’ai complétée en 2005 par un DESS en Gestion des Ressources Humaines et Dynamique des Organisations (Université Libre de Bruxelles). Dès la fin de mes études de Droit, j’ai travaillé au Japon, principalement dans une SARL spécialisée dans l'import-export de joaillerie. Outre l’apport personnel de cette expatriation, j’ai également acquis une vision opérationnelle du fonctionnement de l’entreprise. Puis, j’ai été responsable pendant 7 ans, à Bruxelles, de l’administration des cinq bureaux européens de la BBC (Bruxelles, Paris, Berlin, Frankfort, Rome) et de la gestion locale des expatriés en collaboration étroite avec Londres. De 2006 à début 2009, nous avons crée ensemble une société spécialisée dans la formation et le conseil en Mobilité Internationale. En 2009-2010 j'ai réalisé une mission d'expertise de 16 mois dans le cadre de l'externationalisation de la Mobilité Internationale au niveau du Groupe Rio Tinto. Finalement, depuis le 1er juin 2010 je suis Executive Account Manager pour Pricoa Relocation ce qui me donner l'occasion de me retrouver du côté du prestataire et non plus de celui de l'entreprise.
Et toi Marie-Hélène, quel est ton parcours professionnel ?
MHM : Côté études, je suis diplômée de l’Ecole Supérieure de Commerce de Paris et je me suis orientée ensuite vers l’expertise comptable (Diplôme d’Etudes Supérieures Comptables et Financières). Professionnellement, ma spécialité de base est le Contrôle de Gestion. Deux étapes distinctes dans mon parcours professionnel : pratique du contrôle de gestion dans un grand groupe de presse, puis enseignement, formation continue et ponctuellement conseil en entreprise dans les domaines relatifs au contrôle de gestion. Mes centres d’intérêt particuliers concernent les liens entre le contrôle de gestion et la stratégie, ainsi que les interactions avec la Gestion des Ressources Humaines.
Françoise, qu’est-ce qui t’a amenée à t’intéresser à la question de l’expatriation ?
FM : Depuis la fin de mes études de Droit, j’ai toujours vécu, étudié et travaillé à l’étranger; m’expatriant volontairement, souvent seule, au Japon et en Belgique, et plus brièvement aux Etats-Unis et en Thaïlande. Ces expériences m'ont appris que quelquesoit le pays, on en ignore toujours les modes de fonctionnement et de communication, ce qui dénude l’individu de tout ce dont il pensait savoir et connaître. J'ai acquis une double connaissance de l’expatriation : interne (en tant qu’expatriée) et externe (en tant que responsable d’expatriés au sein d’une entreprise).
Et toi Marie-Hélène, qu’est-ce qui t’a amenée à t’intéresser à la question de l’expatriation ?
MHM : C’est mon vécu personnel récent qui m’a amenée à m’intéresser à la question de l’expatriation. Mon mari a été muté à Bruxelles par son entreprise et j’ai découvert la complexité des questions posées en dépit de la proximité géographique : questions sociales, fiscales, juridiques … sans parler de la problématique familiale liée à un départ à l’étranger. La communauté des expatriés est très importante à Bruxelles et ces rencontres enrichissantes m’ont permis de prendre conscience de la diversité des expériences vécues, avec plus ou moins de bonheur selon les circonstances et les personnes.
Enfin par rapport à mon domaine professionnel, cela a renforcé mon intérêt pour les questions relatives au management des filiales situées à l’étranger.
A part ces questions sérieuses, Françoise, quels sont tes autres centres d’intérêt ?
FM : Mes centres d’intérêts sont variés. Tout d’abord, je suis passionnée par les pierres précieuses. Je suis d'ailleurs diplômée du Gemological Institute of America (GIA) pour les diamants et les pierres de couleurs. J’aime lire, principalement des auteurs asiatiques (japonais et chinois). J’essaie de faire régulièrement du sport en salle. Dès que je le peux je vais au cinéma pour lequel mes goûts sont très éclectiques. J'aime les gens et les rencontres.
Et toi Marie-Hélène, quels sont tes centres d’intérêt ?
MHM : Dans le désordre, après la famille et les amis : marcher dans les villes et dans la nature, courir parfois, jouer du piano (surtout Debussy, Schubert, Chopin), lire (plutôt des classiques français ou des contemporains anglo-saxons )…
Françoise Menou, Marie-Hélène Millie
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