ECA a publié en juin les résultats de son enquête "Coût de la Vie" du premier semestre 2008. Au delà des classements (toujours liés à la méthodologie employée et donc variables d'un organisme à l'autre), ce sont les évolutions qui nous interpellent. Et plusieurs sont notables sur la période considérée :
- Une inflation au niveau mondial, pesant particulièrement sur les produits alimentaires et le pétrôle. En conséquence, la sensation de "baisse du pouvoir d'achat" atteint aussi les expatriés dans certaines zones du monde.
- De fortes variations de taux de change avec un euro fort et un dollar faible. Les entreprises doivent donc prévoir dans leur système de rémunération des clauses permettant des ajustements par rapport au taux de change . Et peut être aussi prévoir de partager la rémunération entre pays d'origine et pays d'accueil. Ces pratiques sont déjà en vigueur depuis longtemps , mais les fluctuations monétaires nécessitent une vigilance accrue.
Au niveau du classement lui même, on se rapportera à l'étude ECA. On notera :
- Dans les 10 villes les plus chères, peu de changements : 2 villes africaines (Luanda en Angola, Libreville au Gabon ,mais la cherté est lié à la différence de mode de consommation entre locaux et expatriés) , 2 norvégiennes (Oslo toujours , et Stavanger) , une danoise (Copenhague) , une russe (Moscou) et 4 suisses ( Genève, Zurich, Bâle, Bern).
- Une hausse importante de certaines villes d'Europe de l'Est (Prague, Varsovie, Bratislava) en raison de la hausse de leur devise et de l'inflation.
- Une baisse notable de Londres, qui passe de la 10ème à la 24ème place (Attention les prix intégrés dans l'étude ne comprennent pas le logement).
- La baisse très importante des Etats Unis en raison de la faiblesse du dollar... Aucune ville américaine dans les 50 villes les plus chères du monde !
Sur la période , les fortes variations enregistrées sont donc essentiellement liées aux fluctuations monétaires. Les entreprises doivent donc apprendre à gérer l'instabilité dans leur politique de rémunération internationale.
A lire :
Compte rendu sur le site d'ECA
Marie Hélène Millie- Une inflation au niveau mondial, pesant particulièrement sur les produits alimentaires et le pétrôle. En conséquence, la sensation de "baisse du pouvoir d'achat" atteint aussi les expatriés dans certaines zones du monde.
- De fortes variations de taux de change avec un euro fort et un dollar faible. Les entreprises doivent donc prévoir dans leur système de rémunération des clauses permettant des ajustements par rapport au taux de change . Et peut être aussi prévoir de partager la rémunération entre pays d'origine et pays d'accueil. Ces pratiques sont déjà en vigueur depuis longtemps , mais les fluctuations monétaires nécessitent une vigilance accrue.
Au niveau du classement lui même, on se rapportera à l'étude ECA. On notera :
- Dans les 10 villes les plus chères, peu de changements : 2 villes africaines (Luanda en Angola, Libreville au Gabon ,mais la cherté est lié à la différence de mode de consommation entre locaux et expatriés) , 2 norvégiennes (Oslo toujours , et Stavanger) , une danoise (Copenhague) , une russe (Moscou) et 4 suisses ( Genève, Zurich, Bâle, Bern).
- Une hausse importante de certaines villes d'Europe de l'Est (Prague, Varsovie, Bratislava) en raison de la hausse de leur devise et de l'inflation.
- Une baisse notable de Londres, qui passe de la 10ème à la 24ème place (Attention les prix intégrés dans l'étude ne comprennent pas le logement).
- La baisse très importante des Etats Unis en raison de la faiblesse du dollar... Aucune ville américaine dans les 50 villes les plus chères du monde !
Sur la période , les fortes variations enregistrées sont donc essentiellement liées aux fluctuations monétaires. Les entreprises doivent donc apprendre à gérer l'instabilité dans leur politique de rémunération internationale.
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