Cette question est souvent posée par ceux de nos lecteurs qui négocient un contrat local pour un poste à l’étranger. Il faut admettre que la réponse n’est pas simple, car les bases de données et les enquêtes accessibles gratuitement aux particuliers sont rares. Les prestataires spécialisés dans ce domaine (voir ECA, ORC, Eurocost…) fournissent des prestations payantes, les informations glanées sur Internet n’ont pas de garantie de fiabilité (source, méthodologie, actualisation….Comment faire ?
Les organismes publics (par exemple
- les résultats de l’étude UBS 2006 (étude très complète dont nous avons déjà parlé, et à laquelle nos lecteurs ont intérêt à se reporter pour avoir des données précises par type de biens
- les données de l’OCDE (niveaux de prix comparés, issus du site de l’OCDE)
- Un troisième indicateur pondérant ces deux derniers critères : ceci pour intégrer le fait que les habitudes d’achat des expatriés peuvent être sensiblement différentes du mode de consommation local. Ce dernier indice représente pour l’Office Fédéral des Migrations un niveau « réaliste de prix » pour les expatriés récents.
Attention : ces données sont sur une base 100 en Suisse ! Donc pour comparer par rapport à
Indice de prix du pays étranger x 100 / indice de prix de
http://www.swissemigration.ch/themen/laenderinfos/lebenskosten/preisindices/index.html?lang=fr
http://www.ubs.com/1/f/ubs_ch/wealth_mgmt_ch/research.html
Attention, ces indices n’intègrent pas le fait que le mode de consommation peut être sensiblement différent d’un pays à l’autre.
Ces informations peuvent servir de repère. Elles sont bien sûr imparfaites et incomplètes .
- Soumises aux fluctuations de change et à l’inflation (d’une période à l’autre les données peuvent changer rapidement).
- Le mode de consommation personnel peut faire fluctuer le calcul de l’indice des prix à l’intérieur d’un même pays : par curiosité, vous pouvez calculer votre indice français sur le site de l’INSEE et vous arriverez peut être à un écart important avec l’indice général qui est publié...
- A l’intérieur d’un même pays il peut y avoir de grosses disparités entre les différentes villes.
Enfin, faut-il rappeler que ces indices n’incluent pas :
- le coût du logement, de la scolarité, du véhicule.
- le coût de la protection sociale, parfois très élevé dans certains pays.
- le poids de la fiscalité.
Une négociation de mobilité internationale doit bien sûr intégrer tous ces éléments, particulièrement difficiles à appréhender lorsqu’on est dans le cadre d’un contrat local.
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