A noter tout de même, nous nous sommes libérées pour suivre les conférences de Jacques Olivier Meyer, Directeur Général de la société de conseil INTELFI. Avec « PME : 1er contrat d’expat, 10 atouts à utiliser, 10 pièges à éviter », a été abordé le thème complexe de l’élaboration des conditions de mobilité des salariés.
Sortir du cadre français permet plus de flexibilité et plus de liberté dans de très nombreux domaines (contrat de travail, fiscalité, protection sociale, statut et type d’emploi, rémunération …). Mais en contrepartie, cette diversité d’options impose une préparation rigoureuse en vue d’optimiser l’impact de la mobilité à la fois pour l’entreprise et pour le salarié. Pas de place pour l’improvisation : il faut anticiper,négocier, se livrer à de nombreuses simulations sur tous les paramètres (fiscalité…) afin de limiter les coûts pour l’entreprise mais aussi conserver la motivation du salarié et préparer sa réadaptation au retour. Bref, une complexité que les PME ont souvent des difficultés à gérer seules, alors même que leur déploiement à l’international est devenu une priorité.
Faute de temps, il n’a pas été possible dans cette conférence d’aborder des détails trop techniques, mais le message était très clair : une bonne préparation RH au départ s'impose. Faute de quoi , le développement à l'international peut être compromis.
Les réactions de la salle ont mis en évidence une préoccupation commune des participants (particuliers ou entreprises) pour la problématique de la protection sociale et aussi …le réflexe naturel de comparaison avec le référentiel français : que vais-je perdre en partant ?
Question difficile auquel aucun DRH ne peut apporter de réponse définitive. Car au delà des paramètres techniques et financiers qui cristallisent toutes les questions, on ne peut ignorer les facteurs d'incertitude personnels
Voir aussi le site d'Intelfi
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