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 Rentrée des classes pour tous.

Scolariser ses enfants hors des frontières de France

  • ulysse
  • Vendredi 01/09/2006
  • 16:33
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Bientôt la rentrée. Qu’en est-il de tous ceux qui n’habitent pas en France? Le choix de la scolarisation peut s’avérer délicat: les critères de choix sont multiples.

Dans la plupart des pays du monde, existent les « Lycées français » qui assurent l' Technorati  des programmes français, et le passage des examens d’état. Selon l’AEFE (Agence pour l’Enseignement du Français à l’Etranger), le réseau compte 240,000 élèves (français et étrangers) pour 400 établissements.Contrairement à ce que leur nom laisse à penser, les lycées français accueillent les enfants dès la maternelle et la primaire. Il est à noter qu'être élève dans un lycée français accorde le droit d’inscription dans une école en France, une fois de retour, ce qui n'est sinon pas automatique. Cela peut avoir del'importance lors d'un retour en dehors des dates de la rentrée scolaire. 

Il est préférable de s’inscrire le plus tôt possible car les capacités d’accueil ne sont pas illimitées et il se peut que certains enfants soient sur liste d’attente.

Le choix : lycée français ou système local?
Les lycées français présentent l’avantage pour des expatriés qui bougent tous les deux ou trois ans d’un pays à l’autre, de garder une scolarité cohérente d’un déménagement à l’autre et de permettre à leur enfant d'intégrer sans difficulté un établisement en France. Cependant il n’est pas impossible d’envisager une scolarité dans le pays d’accueil, soit parce que la langue nationale est le français (par exemple cas de la zone francophone de la Belgique), soit parce que les parents souhaitent faire acquérir une autre langue à leurs enfants. Enfin, d'autres font le choix d'un enseignement en Anglais et scolarisent sur place leurs enfants dans des établissements britanniques ou américains. De retour en France, ils inscrivent leurs enfants dans des lycées internationaux.

L’accessibilité
400 établissements dans 150 pays. Les expatriés qui travaillent en dehors des grands centres économiques où se trouvent le lycée français n’ont pas vraiment le choix s'il est trop éloigné, peu accessible de leur lieu de résidence. Si un établissement anglo-saxon existe il peut constituer une alternative.  
Dans certains pays (en Amérique du Sud par exemple) , du fait de l’insécurité, les enfants -les plus grands- qui ne peuvent plus sortir librement, préfèrent rentrer en France et être en pension, à moins qu'un des deux conjoints (généralement la femme) ne fasse lui-aussi le choix de rentrer et de faire des aller-retour entre la France et le pays où son mari (dans la plupart des cas) reste travailler.

Le coût
L’enseignement français à l'étranger n’est pas gratuit, loin s’en faut. Par exemple, les coûts annuels de scolarité au lycée français Jean Monnet de Bruxelles s’élèvent environ à 3,000 euros pour la maternelle, 3,200 euros pour le primaire, 3,900 euros pour le collège et 4,300 euros pour le lycée. A ces frais d'enseignement s'ajoutent éventuellement les frais de cantine (1,000 euros), et les frais de ramassage scolaire par bus (1,000 euros).

Beaucoup d’entreprises prennent en charge les frais d'enseignement; mais exceptionnellement la cantine, la garderie et le ramassage scolaire. Cependant, pour les expatriés en dehors du cadre d’une entreprise, ces frais leur sont intégralement imputables. Il existe un système de bourse. Néanmoins ceux dont les revenus ne sont pas assez bas pour pouvoir prétendre à cette bourse, et qui en même temps ne peuvent assumer les frais de scolarité d’un lycée français, ont pour seule solution d’envoyer leur enfant dans le système scolaire du pays d’accueil.


La qualité de l’enseignement
Selon les témoignages de parents, le niveau dépend très largement du lycée. Certains sont très élitistes, alors que d’autres le sont nettement moins.


Une solution altenative reste à envisager : celle de l’enseignement par correspondance. Le CNED (Centre National d’Enseignement à Distance) offre des formations de la maternelle au baccalauréat, puis en enseignement supérieur. Reste à savoir si on est prêt, pour les plus petits, à se transformer en institutrice, et si les plus grands parviendront à étudier par correspondance.

Françoise Menou


A lire : l'article de l'Express sur l'histoire des lycées français du Maghreb "La saga des lycées français de là-bas".


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