Depuis la rentrée les média nous affirment avec force que les cadres français ont le moral. Mais alors, pourquoi partent-ils travailler et vivre à l'étranger ? C'est ce que semble indiquer cette série d'articles consacrés à ces français qui partent et trouvent un emploi hors des frontières françaises. Capital ouvrait la marche en Juillet (relire notre billet). Depuis, le "Marie-Claire" (Septembre) consacre plusieurs pages à des françaises ayant trouvé un travail à l'étranger, le "Elle" de la semaine dernière aussi, ce matin même Europe 1 passait sur ses ondes l'interview d'une française qui a créé son entreprise à Barcelone. Quant au magazine Management du mois du Septembre (N°134, page38), il consacre dans son dossier "les bons plans pour se mettre à son compte", une double page à "partir à l'étranger : misez sur le savoir faire français".
Dans ce dernier article, l'inventaire des "pays les plus prometteurs" répertorie la Grande-Bretagne, la Roumanie, et la Bulgarie, et plus éloignés sur le globe, le Québec, la Chine et l'Australie.
L'article qui donne des conseils de base (être bien préparé, avoir eu de préférence une expérience salariée dans le pays et en connaître la culture), cite également un rapport du Conseil économique et social de 2004 (pour lire les 180 pages de ce rapport, cliquez sur RAPPORT_CES_francais_installes_etranger_1.pdf) qui estime entre 100 000 et 250 000 le nombre de français ayant créé leur entreprise à l'étranger. Il recommande également le carnet d'adresses des chambres de commerce et d'industrie françaises à l'étranger (Uccife) et rappelle que ceux qui tentent l'expérience s'y reprennent souvent à deux fois. Donc courage si vous n'en êtes qu'à la première...
Françoise Menou
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