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 "Prix et salaires 2008" , mise à jour UBS

Où se situe votre pouvoir d'achat ?

  • ulysse
  • Samedi 05/04/2008
  • 17:56
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Nous avons déjà cité l'enquête UBS "Prix et Salaires". Une mise à jour vient d'être publiée en mars 2008, rendue indispensable par les fortes variations des taux de change sur la période (en particulier parité euro/dollar) et par l'évolution de l'inflation.
Elle ne reprend pas tous les éléments de l'étude complète parue en 2006 mais les principaux :
- Indice des prix sans et avec loyers
- Niveau des salaires en brut et en net de charges sociales-fiscales (moyenne sur 14 professions)
- Pouvoir d'achat intérieur = salaires / panier de biens et services y compris loyers.

Accès à l'étude UBS (salaires et prix- mise à jour 2008) :
www.ubs.com/1/f/ubs_ch/wealth_mgmt_ch/research.html
 
Classement sur les prix si on ne tient pas compte des loyers :
Oslo demeure la ville la plus chère , suivie de Copenhague, Londres et Dublin (en forte hausse depuis 2006). Suivent quelques villes suisses et du Nord de l'Europe . Paris est en 9ème position. New York est 18ème , Berlin 23ème .
Classement si on intègre les loyers : Londres remonte à la 1ère place , suivie d'Oslo, Dublin,Copenhague et New York ! Paris reste en 9ème place.

Ce classement n'a de sens que rapporté à celui des revenus . Les villes suisses (1ère = Zurich) et du Nord de l'Europe (incluant l'Allemagne cette fois) sont en tête. Paris dégringole à la 23ème place...

Et voilà ce fameux classement du pouvoir d'achat qui apporte un éclairage intéressant aux débats médiatiques actuels :
Mieux vaut vivre en Suisse (Zurich : 1er , Geneve: 2nd) , au Luxembourg , à Berlin, à Dublin. Les villes allemandes bénéficient de salaires élevés et de prix faibles (voir un de nos précédents articles). Au contraire de Londres , qui voit son rang de pouvoir d'achat descendre en 28ème position en raison des prix élevés (que les salaires élevés ne suffisent pas à compenser).Et de Paris qui perd sur tous les tableaux : 30 ème rang en raison de prix élevés et salaires moyens.
Le graphique en fin d'étude est particulièrement explicite. Il fait apparaître les différents groupes de pays selon leur pouvoir d'achat . On distingue ainsi (sauf quelques exceptions) :
- le Nord de l'Europe occidentale qui est donc en position la plus élevée 
- puis le Nord de l'Amérique
- le Sud de l'Europe Occidentale
- l'Europe de l'Est ,  l'Amérique du Sud , le Moyen Orient (sauf Dubai , au niveau européen)
- l'Asie


Cette approche est intéressante , quand on se pose la question du salaire de référence en cas d'expatriation . Faut-il adopter un ancrage local , ou conserver celui du pays d'origine  (plus ou moins ajustements liés à la fiscalité, à la protection sociale, au coût de la vie...)? A la lecture des tableaux de classement , la solution la plus favorable pour le salarié (mais pas forcément pour l'entreprise : il faut aussi comparer les charges patronales !) serait d'adopter un niveau local lorsqu'on part dans un pays où le pouvoir d'achat est plus élevé . Et de raisonner au cas par cas (type de poste, durée de la mission, profil du salarié...) pour un départ dans un pays où le pouvoir d'achat est plus faible. Personne ne part pour s'appauvrir...Reste que l'on constate aujourd'hui un nombre croissant de candidats (surtout parmi les jeunes diplômés ) qui négocient directement un contrat local à l'international . Ces informations de prix, de salaires nets , de pouvoir d'achat , sont pour eux capitales.
Mais il ne faut pas s'arrêter à ces classements globaux, car selon les pays , certains métiers seront plus ou moins recherchés et donc plus ou moins valorisés financièrement. Il est donc indispensable de compléter par l'étude du marché du travail ...

MHM







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