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 Scolarité à l'étranger (2/2) : les écoles internationales

  • ulysse
  • Mercredi 13/12/2006
  • 12:17
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Eve est française, son mari américain (USA). Ils vivent depuis plusieurs années à Bruxelles et ont fait le choix de scolariser leurs trois enfants dans une école internationale : International School of Brussels (ISB).

Cette école accueille les enfants depuis l’âge de la maternelle jusqu’à la fin des études secondaires. Elle les prépare au diplôme spécifique de l’école mais aussi au Baccalauréat International (IB : International Baccalaureate, à ne pas confondre avec l’OIB de l’article précédent !), reconnu au niveau mondial et fortement recommandé pour pouvoir postuler dans les universités américaines. Notons qu’il est capital avant toute inscription dans une école internationale (ce nom n’étant pas protégé), de vérifier son accréditation auprès des organismes de référence (International Schools Assessment Programms, Council of International Schools , New England Association of Schools and Colleges…. ) .

« Presque tous les cours sont en anglais, explique Eve, et organisés selon un schéma proche du système scolaire américain. Mais à Bruxelles, seuls 30 % des élèves environ sont américains, les autres principalement européens et asiatiques. Ceux qui ne parlent pas un anglais courant au départ bénéficient de cours d’anglais spécifiques et d’un peu plus de temps pour intégrer le cursus de cours général. Le grand intérêt de ces écoles est évidemment l’ouverture internationale liée à la diversité des pays d’origine, mais aussi la flexibilité du système d’enseignement. Cours de soutien scolaire ou cours de niveaux plus avancés, grande importance accordée au sport et aux activités extra- scolaires (les cours classiques finissent à 15h30)… Comme le modèle américain, le système ne pousse pas les enfants à se spécialiser trop tôt et en même temps leur laisse une certaine autonomie dans le choix des matières étudiées. Ainsi, ceux qui préparent le IB (International Baccalaureate) doivent choisir 6 matières (3 en niveau standard et 3 en niveau supérieur) et peuvent  répartir comme ils le souhaitent les disciplines scientifiques et les disciplines littéraires et artistiques. Dans le système universitaire américain, la spécialisation n’intervient d’ailleurs qu’après plusieurs années, ce qui laisse un peu plus de temps pour définir son projet professionnel, contrairement à la France. Autre avantage : les parents sont très impliqués dans la vie de l’école et sont même intégrés au comité de direction, participant ainsi aux décisions importantes  ».

Une visite du site internet de l’ISB (www.isb.be)  vous permettra d’en savoir plus sur l’organisation de l’école. Vous serez  sûrement impressionnés par la qualité de l’équipement et des locaux, et par le montant des frais de scolarité ! Mais il est vrai qu’avec notre système éducatif français public et gratuit, nous oublions que dans de nombreux pays du monde l’enseignement de qualité est privé, payant, et coûteux. De plus dans les écoles internationales, de nombreux enfants sont issus de famille d’expatriés où les frais de scolarité sont pris en charge par les entreprises.

Que deviennent ces enfants ? Le fils aîné d’Eve étudie dans une université américaine, beaucoup poursuivent leurs études supérieures en Angleterre ou repartent dans leur pays d’origine, enrichis de cette expérience internationale. Les enfants plus jeunes suivent leurs parents voyageurs d’un pays à l’autre. Pour ceux dont le système scolaire ne dispose pas d’un réseau structuré d’établissements à l’étranger (comme la France avec ses Lycées Français), les écoles internationales permettent une continuité éducative, et aussi une formidable ouverture.

 Marie Hélène Millie

 

 


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