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 Heureuxquicommeulysse change de formule

  • ulysse
  • Mardi 24/11/2009
  • 20:06
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HeureuxQuiCommeUlysse est né en mai 2006 . Trois ans et demi déjà...ce qui nous confère une longévité tout à fait honorable dans la blogosphère !
En trois ans et demi nous avons travaillé et approfondi nos sujets, nous avons élargi notre champ de réflexion. Nous avons développé notre activité de conseil et formation, participé à des groupes de travail, rencontré des entreprises et des experts, interviewé des expatriés et des professionnels RH...
Tout cela nous a un peu éloigné de notre activité sur le blog ces derniers mois. Soyons honnête : même si nous trouvons beaucoup de plaisir à rédiger des articles, cette activité est très chronophage et peu rémunératrice, ce qui est parfois difficilement compatible avec une activité professionnelle bien remplie.
Autre facteur : ma compagne dans cette aventure ( Françoise M. , co-auteur, associée et amie) prend son envol vers d'autres activités. Je la regretterai, et vous aussi sans doute qui ne profiterez plus de sa plume alerte. Mais la vie est faite de mouvements et celui ci me mène aux décisions suivantes:
- Un recentrage professionnel vers les activités de pilotage social. La thématique internationale demeure très présente (déploiement d'une politique RH à l'international) , mais les aspects purement techniques liés à la mobilité internationale ne constitueront plus l'activité principale et seront traités en collaboration avec un réseau d'experts de ces questions. Le
site professionnel associé sera donc revu prochainement
- Un glissement de la ligne éditoriale d'HeureuxQuiCommeUlysse. La mobilité sera toujours un grand sujet d'intérêt, mais d'autres thèmes seront abordés : politique RH, contrôle de gestion sociale, responsabilité sociale...La présentation évoluera peu à peu. Les anciennes rubriques sur l'expatriation seront partiellement regroupées, de nouvelles rubriques apparaîtront. Tout cela se fera progressivement.

A bientôt donc pour de nouvelles aventures!


Marie-Hélène Millie
 

 La Chinafrique

Lorsque deux continents se rapprochent...

  • ulysse
  • Mardi 08/07/2008
  • 14:46
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LA CHINAFRIQUE, Pékin à la conquête du continent noir.
Éditions GRASSET
Mai 2008
 Que fait la Chine en Afrique ? Au-delà de tous les chiffres bien connus des investissements chinois en Afrique, comment la Chine a-t-elle procédé pour être présente dans le plupart des pays du continent africain, jadis chasse gardée de ses anciens colonisateurs au rang desquels la France n’était pas en reste.
 
Deux journalistes (Serge Michel et Michel Beuret), un photographe (Paolo Woods) se sont attelés à la tâche.
 
Résultat : un livre, des photos fortes et magnifiques.
 
Le livre est écrit dans un style journalistique ce qui le rend tout à fait digérable pour ses 327 pages. Les auteurs ont promené leur plume et leur appareil photo dans 9 pays : l’Égypte, le Soudan, l’Éthiopie, l’Algérie, le Niger, Le Nigéria, le Cameroun, Le Congo, l’Angola.
 
Ils y ont rencontré et interviewé des chinois (certains ont « réussi », d’autres y travaillent pour gagner plus), des africains (des ouvriers aux officiels.)
 
Pas de langue de bois. Quelques pointes d’ironie teintées d’impertinence. Pas de parti pris.
 
La Chine a su, à une époque à laquelle l’Occident, et en particulier la France, ne croyaient plus en elle (notamment à cause de son endettement très élevé), investir en Afrique.

Les relations se matérialisent tant au niveau le plus élevé (entre Etats) qu'au niveau individuel. L'Afrique c'est ce réservoir de matières premières dont la Chine a tant besoin et c'est aussi ce gigantesque marché intérieur sur lequel elle peut exporter en masse.
Il donc s'agit tout autant de vendre que d'acheter. Au niveau le plus élevé, ce sont des contrats nationaux de construction des infrastructures qui font tant défaut à l'Afrique, ou pour certains pays d' Afrique de soutien logistique militaire qui prend la forme de vente d'armes ou d'échanges ( du pétrole contre des armes.) 

Au niveau individuel, ce sont  des millions de chinois venus faire fortune. Ils développent des activités commerciales ce qui excite la concurrence des deux côtés! Par exemple, las d'être envahis par des produits chinois bon marché sur lesquels ils n'avaient aucun contrôle, certains gros commerçants sénégalais se sont installés en Chine d'où ils exportent eux-même en direction de leur pays, court-circuitant les chinois établis sur place!
De temps en temps on aboutit à des résultats absurdes : tels ces souvenirs égyptiens fabriqués en Chine que probablement les touristique chinois rapporteront chez eux!
 
La Chine ou plutôt les chinois ne se comportent pas (ce que les africains apprécient réellement) en ex-colonisateurs sûrs de tout et persuadés de faire mieux que les africains. Cette attitude a beaucoup joué dans l’incursion chinoise en Afrique. Bien évidemment le montant des investissements n’a laissé personne de marbre. Tout comme le développement par les chinois des infrastructures locales (routes ...etc) D’autant plus que la Chine n’a jamais demandé à l’Afrique de se comporter d’une manière ou d’une autre et n’a jamais utilisé les Droits de l’Homme comme gage de ses investissements. Situation qui arrange les deux continents.

Mais l’entente chino-africaine est loin de ressembler à une image d’Épinal. Chinois et africains ne se mélangent pas. Sur les chantiers, les postes les plus élevés sont réservés aux chinois et les africains ne sont pas pour autant mieux payés, ni même bien traités. Mais la Chine est souvent confrontée à des rebelles africains hostiles à sa présence. Ce sont des morts ou des demandes de rançon. Les chinois ne sont pas toujours les bienvenus.
 
La grande gagnante sera peut-être l'Afrique: « La Chine a ainsi accompli une tâche essentielle : avoir redonné à l’Afrique une vraie valeur, tant aux yeux de ses habitants qu’à l’étranger. Jamais l’Occident ne s’est autant intéressé à l’Afrique que depuis que la Chine est partie à sa conquête*. »

La Chine  réussira t-elle ce grand bond en Afrique?
F Menou
 
*Page 326

 "Chroniques birmanes" de Guy Delisle

Un expatrié en Birmanie, version Bande Dessinée

  • ulysse
  • Lundi 16/06/2008
  • 11:00
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Pour nous changer des articles et livres de management, voici la vie d’une famille occidentale expatriée en Birmanie. L’auteur et dessinateur Guy Delisle y  accompagne sa femme envoyée pour plusieurs mois dans ce pays par Médecins Sans Frontières. Il croque cette expérience d’un coup de crayon sobre et humoristique dans un album paru fin 2007 aux Editions Delcourt (c'est-à-dire, avant la répression des moines, et avant le cyclone dévastateur).

Découverte d’un pays de l’intérieur, poids de la dictature et de la censure, liens émouvants noués avec la population birmane…il ne s’agit toutefois pas d’un reportage mais d’une expérience vécue et racontée dans un carnet personnel, ce qui lui donne un caractère authentique. Certains lecteurs critiques reprochent à l’auteur de trop s’attarder sur les péripéties de sa vie personnelle et familiale. Mais c’est oublier (ou ignorer, faute de l’avoir vécu) combien les petits évènements de la vie quotidienne peuvent prendre du relief lorsqu’on se trouve dans un pays étranger si différent du sien. Les détails habituellement insignifiants deviennent une aventure qui remplissent votre journée, en particulier dans la phase d’adaptation qui suit l’arrivée : l’électricité aléatoire, les boîtes de « Vache Qui Rit » au supermarché, le crapaud qui tombe du plafond, les promenades avec Bébé dans sa poussette (formidable pour établir le contact avec la population locale) …tout cela vaut-il la peine d’être raconté ? OUI à mon sens cela fait partie de l’expérience vécue et de son authenticité.  La perception que l’étranger (expatrié) a du pays d’accueil va se construire à partir de ces micro-évènements et de la façon dont il va surmonter les difficultés quotidiennes et apprivoiser son environnement. Pari réussi pour l’auteur qui à travers une bonne dose d’auto dérision nous décrit aussi le quotidien de la vie du conjoint d’expatrié : l’ennui qui le menace, la solitude, la difficulté de préserver sa propre identité personnelle (très caractéristique, les conversations des mamans du Baby Group !). On observe aussi la communauté d’expatriés occidentaux où se tissent des liens rassurants : on ne peut s’en passer car ils servent de repère.  Mais ils sont aussi  éphémères, et souvent superficiels.

Tout ceci sur fond de dictature. Derrière l’humour, le drame.

Bref, si vous êtes ou avez été expatrié (même dans des pays beaucoup moins difficiles) vous vous projetterez facilement dans cette expérience vécue. Et dans tous les cas, le témoignage de la réalité politique, sanitaire et sociale de ce pays ne vous laissera pas insensible.

Marie-Hélène Millie

 Les toilettes japonaises sont décidemment source de bien des surprises.

Remettre la culture à sa place : s'écarter des particularités pour considérer la globalité.

  • ulysse
  • Lundi 22/10/2007
  • 19:05
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Au Japon les aventures les plus inattendues peuvent survenir là où on ne l'aurait pas imaginé. Et les toilettes sont un lieu plein de surprises.

 

Il existe tout d’abord des toilettes qui ressemblent aux toilettes à la turc. La direction de l’école de japonais où je prenais des cours avait fini par mettre dans chaque toilette une affichette pour nous indiquer comment nous positionner! Nous les utilisions comme des toilettes à la turc alors que c’était l’inverse.
 
Il existe également toute une gamme d’aménagements sur les toilettes tels que nous les connaissons.
 
Le revêtement en tissu sur la lunette des toilettes.
La lunette chauffante (en hiver ce n’est pas mal !)
Le bruit qui se déclenche automatiquement pour masquer le bruit de l’activité pratiquée dans lesdites toilettes! J’ai rencontré cette option dans les toilettes féminins du cabinet d’avocats où je travaillais. Ce bruit reproduit celui de la chasse d’eau Pourquoi ? Pour éviter que les femmes tirent la chasse plusieurs fois (et gaspillent plusieurs chasses d’eau.)
 
Enfin la version avec tableau de bord, modèle que j’ai rencontrée chez des amis japonais chez lesquels j’étais invitée.
 
 
Cette version est équipée d’un petit tableau de bord sur le côté des toilettes. Des boutons décorés tant de pictogrammes que d’idéogrammes vous indiquent leur fonction! Cette double nomenclature ne m’a pas aidée à en comprendre le fonctionnement. Les dessins n'étaient pas suffisamment explicites. Je sais, c’est assez incroyable pour le pays de l’estampe, dont l’une des qualités est bien sa clarté ! Et côté écriture japonaise malheureusement je ne les lisais pas à cette époque !
 
Ma présence dans les toilettes commençait à être un peu longue et je me disais que je ne pouvais pas y passer la soirée. Demander de l’aide à mes hôtes japonais n’était pas envisageable!  
Après un temps de réflexion, je décidais d'essayer le petit bouton illustré d’un jet d’eau. A priori, il se pouvait que ce soit la chasse d’eau !?  Une fraction de secondes s’écoule, rien ne se produit, je me retourne, dos aux toilettes, et là, un jet d’eau sort de la cuvette des toilettes, aspergeant de haut en bas … mon dos ! Habillée de gris clair, ma veste était clairement traversée d’un long trait mouillé. Impossible à rattraper ! Je fulminais car je n’avais toujours pas tiré la chasse … Mon regard se promèna dans l’exiguïté des lieux. Et, tout à coup mon horizon s’éclaircit : je venais de repèrer le traditionnel bouton de la chasse d’eau exactement là où elle se trouve habituellement : sur la droite de la cuvette !!! Sauvée, je remédiais à mon problème et rejoignais mes hôtes en faisant bonne figure. J'avais gardé la face (j’avais tiré la chasse) et pour ce qu’il en était de ma veste mouillé personne ne semblait le voir ! Enfin, personne ne m’a interrogée…
 
Mais au fait, pourquoi cet article ? Ce que je trouve vraiment intéressant est la manière de laquelle j’ai abordé cette différence (et pour avoir discuté avec d’autres étrangers, je ne suis pas la seule dans ce cas).

 

Je me suis focalisée sur le tableau de bord. Je me suis focalisée sur un détail et non sur le tout, parce que ce détail me semblait le plus important car nouveau à mes yeux. Si j’avais regardé les toilettes dans leur ensemble, j’aurais probablement vu l’emplacement de la chasse sur la cuvette. Mais non, j’ai abordé la différence seule et non intégrée dans une globalité. Je n’ai pas vu qu’elle constituait uniquement un complément.
 
Et finalement, lorsque l’on est face à une culture différente de la nôtre, ne devrions-nous pas d’abord la considérer dans son ensemble avant de s’arrêter sur ce que nous identifions a priori comme constituant des différences car nous risquons d'ériger ces différences en caractéristiques déterminantes de la culture et de passer à côté de cette culture. 
 
 
Françoise Menou

 Interculturel

Mieux vivre la diversité dans l'entreprise

  • ulysse
  • Mercredi 03/10/2007
  • 11:19
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Nous vous recommandons d'écouter la conversation actuellement en ligne entre Evalde Mutabazi et Philippe Pierre sur le thème "Mieux vivre la diversité dans l'entreprise" : favoriser l'emploi à toutes les composantes de la société est devenu la grande question de ces dernières années. Pour les entreprises, il est temps de briser le plafond de verre.

Trois thèmes sont abordés:

1. Les enjeux de la diversité.
2. Les mythes à déconstruire.
3. Les actions à mener.

La vidéo est aussi conviviale qu'intéressante. Pas de grand discours déconnecté de la réalité mais un réalisme qui analyse les données. A écouter de toute urgence.

La biographie de Evalde Mutabazi (notamment consultant et professeur à l'Ecole de Management de Lyon) et de Philippe Pierre (notamment consultant et chercheur au Laboratoire Interdisciplinaire pour la Sociologie Economique -LISE- du CNRS), sont accessibles à partir de la même page.

Heureux qui comme Ulysse

 Ni d'Eve, ni d'Adam

Qu'apprenons nous d'Amélie Nothomb?

  • ulysse
  • Jeudi 13/09/2007
  • 18:39
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Je viens de lire le dernier roman (autobiographique ?) d’Amélie Nothomb. Une fois encore, elle parcourt le Japon de sa plume.

L’histoire est simple : une jeune française donne des cours de français à un jeune japonais, qui tombe amoureux d’elle.

Le dénouement du livre est fondé sur une différence. Certains pourraient être tentés d’y voir une méprise, un quiproquo. Or il n’en est rien : il s’agit bel et bien d’une simple différence de langage : quel est le sens de l’interro-négation ?

Si je vous demande en français : « Naoko n’est pas là ? »
Tout « non » de votre part signifie « non, elle n’est pas là .»
Et symétriquement tout « oui » induit « oui, elle est là ».

En japonais, c’est exactement l’inverse, le contraire.

Si vous répondez « non » vous dites à votre interlocuteur que Naoko est là et si vous dites « oui », vous l’informez qu’elle n’est pas là !

Compliqué ? Vous êtes perdu ?

En fait la logique est diamétralement opposée : le japonais est mathématique : deux négations valent une affirmation :

Naoko n’est pas là ? (première négation) + réponse négative (deuxième négation) = affirmation : oui Naoko est là.

Inversement Naoko n’est pas là ? (négation) + réponse positive (affirmation) = négation : Naoko n’est pas là.

Il ne suffit pas de le savoir, de l'avoir appris, de l'avoir pratiqué en cours de japonais, encore faut-il l’intégrer dans notre cerveau. Et ceci n’est pas une mince affaire. En effet, parler la langue du pays n’est pas toujours synonyme de communiquer. Souvenez-vous en lorsqu'un japonais vous demandera :"ne viens-tu pas à ma soirée?"

Ne m'avez vous donc pas comprise?
Non?

Françoise Menou

 De l’importance des règles culturelles en entreprise

Le point de vue de Gert Jan Hofstede, dans Les Echos du 11 juillet 2007.

  • ulysse
  • Mercredi 11/07/2007
  • 21:44
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Les assises du management sur le thème « Interculturel et diversité : comment travailler ensemble » ont eu lieu le 26 juin 2007. A cette occasion Gert Jan Hofstede, « l’un des meilleurs spécialistes du management interculturel » publie son « point de vue" dans Les Echos (11/07/07, page 13).

A lire de toute urgence cet article dans son intégralité sur le site des Echos.

Une citation tirée de ce « Point de vue » : « la combinaison française d’une forte hiérarchie et une forte peur de ce qui est différent fait qu’il n’est pas toujours facile de bâtir une identité commune dans une équipe diverse » tempérée par cette autre phrase «par contre, l’individualisme et l’esprit coopératif des Français ainsi que l’orientation vers le futur les amène à entamer de nouveaux contacts lorsque c’est utile. »

Il ne doit pas être facile tous les jours pour un non-Français de travailler avec un Français.

Françoise Menou 

 Devez-vous lire « La Trace* » de Richard Collasse ?

Culture nippone

  • ulysse
  • Dimanche 10/06/2007
  • 16:18
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Richard Collasse vit au Japon depuis 1979. Président de l’European Business Council (EBC) et PDG de Chanel K.K. (Kabushiki Kaisha : Société Anonyme en japonais !), marque oh ! combien emblématique pour les femmes japonaises. Il a publié fin 2006 un roman. Ce dernier a la particularité d’avoir été publié au Japon avant de nous parvenir en France début Mai.

Il connaît indéniablement très bien le Japon et sa culture. D’ailleurs, (re)lisez l’article qu’il a écrit sur la femme japonaise pour le numéro deux de Chineplus (p.102-105)

 

Le roman raconte l’histoire d’un jeune homme qui va découvrir le Japon à partir de 1972 et son histoire de nos jours (toujours au Japon).

Ce livre constitue un moyen agréable et facile de découvrir soi-même le Japon, les habitudes des japonais à la maison et au bureau. Passionnés de photographie, l’histoire des Nikon n’aura quasiment plus de secrets pour vous.
Le livre fourmille de détails de la vie de tous les jours qui ne peuvent qu’avoir été vécus : des japonais qui viennent toucher les cheveux blonds du héro, des japonais qui vous répondent en anglais alors que vous leur parlez en japonais ( !) parce qu’ils ont du mal à réaliser que vous parlez leur langue …
Certaines pages ressemblent un peu à un inventaire un peu exhaustif, qui devrait toutefois intéresser ceux qui ne connaissent pas ce pays.

Plaisant à lire et plus amusant que le « chrysanthème et le sabre »

Françoise Menou

*Editions Seuil

Plus d'articles :

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